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...de la Maison forte
...à la Maison noble

Une ancienne Maison forte



Le plan primitif : un rectangle de 8x6m, des murs de 70cm d’épaisseur.
On compte deux ouvertures étroites et une porte d’entrée.
Accolé à ce rez-de-chaussée en terre battue, un couloir voûté d’un berceau plein cintre qui menait directement à l’étage d’habitation.



Présence de corbeaux :
Ils témoignent au sein de l’édifice de 3 ou 4 étages dont un sous les combles.





Ouvertures étroites :
Deux fenêtres éclairent la pièce.
A l’origine des meurtrières.





La maison forte en Béarn :

- Système défensif limité dont la valeur militaire est faible.
L’édifice spectaculaire s’impose par sa hauteur, sa massivité, son rapport aux autres maisons de bois et de terre.
Placée sur les routes, aux entrées des villes, elle contrôle la vallée.
- Aspect symbolique fort, la tour évoque la richesse, la puissance. Construite à proximité de l’église, elle appartient à la noblesse, à l’aristocratie béarnaise.





L’attestation de cette maison forte fait toujours l’objet de recherches.
Son tympan est caractéristique du XVe siècle. La première trace écrite remonte à 1538 où le bien noble Lassalle de Fréchou situé au terroir de Bidos est acheté par le seigneur Bernard d’Agnos.
En 1592, le possesseurs de la maison forte est le seigneur Jean de Lostal, conseillé d’Etat du roi, procureur général puis vice chancelier de Navarre.
Le terme Lassalle fait référence à La salle, la aula médiévale, une pièce de réception. La légende du château de Bidos remonte t’elle à cette époque ? 
Le terme Fréchou vient de frêne en béarnais. Espèce courante en Béarn mais qui fleurissent particulièrement autour de Bidos.